Les disciplines

La « Fosse Olympique » est comme son nom l’indique une discipline Olympique. Son règlement est établi par l’ISSF.

La fosse est située à 15 mètres des 5 postes de tir qu’occuperont tour à tour les 6 tireurs constituant la “planche”.

• Il y a 5 groupes de 3 appareils de lancement qui distribuent les plateaux selon des angles différents suivant un schéma réglementaire.
• A chaque poste de tir, lors d’une série de 25 plateaux, chaque tireur devra tirer deux plateaux à droite, deux vers la gauche et un plus ou moins centré. L’ordre de lancement est aléatoire.
• Il existe 9 schémas dans le règlement international. Les angles de réglage des lanceurs sont établis entre 0° et 45° droit ou gauche.
• La hauteur, mesurée à 10 mètres du lanceur, est de 1.5 à 3 mètres maximum.
• La distance de chute des plateaux est portée à 76 mètres (+ ou – 1 mètre).
• La compétition s’effectue sur 125 plateaux (pour les hommes), soit 5 séries de 25 plateaux
• 75 plateaux (pour les femmes) tirés par séries de 25.
• Les 6 meilleurs tireurs (tireuses) se disputent les places d’honneur via une demi-finale (de 16 plateaux, les deux meilleurs se disputeront l’or sur une finale de 16 plateaux. Le bronze se jouera entre les 3ème et 4ème lors de la petite finale, de 16 plateaux également.
• Le tireur déclenche le lanceur par microphone. (sono pull) Il épaule avant de commander le tir. Il peut utiliser 2 cartouches par plateau.
• Les armes utilisées sont généralement des fusils superposés de calibre 12.
• La munition officielle est une cartouche de 24 grammes en plomb de 7,5.

En Wallonie, cette discipline se pratique à Genappe exclusivement.

La « Fosse Universelle » est probablement la discipline de Fosse qui compte le plus de pratiquants. Il s’agit d’une discipline régie par la FITASC. Le pas de tir compte 5 postes. Il est distant de 15 mètres du toit de la fosse. Une planche peut accueillir 6 tireurs maximum. Généralement, les séries sont de 25 plateaux. Dans la fosse universelle on retrouve simplement  5 lanceurs espacés d’environ 1 mètre. Les lanceurs de droite lancent les plateaux de gauche, les lanceurs de gauche lancent eux les plateaux de droite, ainsi tous les plateaux passent pas un point commun.

La hauteur, la distance et l’angle de lancement des plateaux sont variables. La hauteur mesurée à 10 mètres du lanceur varie de 1.5  à 3.5 m. La distance de lancement (point de chute) varie de 60 à 75 mètres et les angles de 0 à 45°. Le lancement des plateaux est commandé par un Sono Pull : des capteurs voix sont disposés devant chaque poste et le tireur appelle le plateau qui part en instantané. Ce dispositif est muni d’un séquenceur qui varie l’envoi des plateaux. Sur une série de 25 plateaux, chaque tireur aura 1 plateau lancé par chacune des 5 machine à chacun des 5 postes. L’ordre de lancement de ces plateaux est aléatoire.

En Wallonie, il est possible de pratiquer la Fosse Universelle dans différents stands :

• Aiseau
• Bauffe
• Bouvignes
• Genappe
• Vezin

L’arme généralement utilisée est un fusil superposé de calibre 12. Les munitions sont officiellement des 28 grammes en plomb de 7,5. En Wallonie, le 24 grammes plomb ou acier est le plus souvent utilisé. Ceci en fonction des contraintes règlementaires imposées aux clubs.

Elle se pratique avec un seul appareil dans la fosse, appelé “Robot”, le pas de tir se trouve à 15 mètres de la fosse en arc de cercle.

Le « Double Trap » est une discipline Olympique et comme son nom l’indique va s’effectuer avec des doublés. Le lanceur central de la Fosse Olympique sera utilisé pour propulser deux plateaux de manière simultanée. On trouve 5 postes de tirs  à une distance de 15 mètres du toit de la fosse. La chute des plateaux ne doit dépasser une distance de 55 mètres. Le tireur n’aura donc la possibilité de tirer une seule cartouche par plateau.  Dans ce type de compétition, les tireurs appellent le plateau une fois épaulé. Les armes autorisées sont les calibres 12 avec des cartouches de 24 g maximum. Une compétition s’effectuera sur un total de 150 plateaux, soit 5 série de 15 doublés (30 plateaux) pour les hommes et de 4 séries pour les femmes, soit 120 plateaux.

C’est une discipline peu pratiquée en Wallonie.

Les règles de cette discipline sont fixées par l’ISSF. Elles sont consultables en français sur le site de la Fédération Française de Tir.

Le « Skeet Olympique » se pratique sur un parcours comportant deux cabanes de lancement distantes de 40 mètres : l’une haute, appelée PULL, l’autre basse, appelée MARK. De ces cabanes partent des plateaux dont les trajectoires sont définies et constantes. Les tireurs se déplacent sur 7 postes de tir équidistants placés sur un arc de cercle. Les cabanes de lancement se trouvent à chaque extrémité. Un huitième poste est situé au centre de l’arc de cercle. Les participants tirent des “simples” (plateaux uniques lancés depuis PULL ou MARK),  ou des “doublés” (plateaux lancés simultanément de chacune des cabanes). Il dispose d’une seule cartouche par plateau.

La compétition se déroule sur 125 plateaux, en 5 séries de 25 + 1 Demi Finale + 1 Finale + éventuels Shoot Off (barrages).

Programme de Tir : (PULL = Cabine Haute – MARK = Cabine Basse) — 25 plateaux

• Poste 1 : 1 simple PULL, et 1 doublé PULL/MARK
• Poste 2 : 1 simple PULL, et 1 doublé PULL/MARK
• Poste 3 : 1 simple PULL, et 1 doublé PULL/MARK
• Poste 4 : 1 simple PULL, 1 simple de MARK
• Poste 5 : 1 simple de MARK, 1 doublé MARK/PULL
• Poste 6 : 1 simple de MARK, 1 doublé MARK/PULL
• Poste 7 : 1 doublé MARK/PULL ensuite retour au poste 4 : 2 doublés PULL/MARK et MARK/PULL
• Poste 8 : 1 simple de PULL, 1 simple de MARK

Demi Finale et Finale :

Les 6 finalistes tirent aux postes 3, 4, 5 et 4 dans cet ordre (en commençant par l’athlète portant le numéro de dossard le plus faible). Les finalistes tirent un doublé régulier et un doublé inversé à chaque poste. Ce niveau de Finale comprend le tir de 16 plateaux. Barrage 5^e et 6^e places. Les deux finalistes qui sont éliminés en Demi-finale seront classés selon leurs résultats. Des égalités seront rompues en appliquant la règle du Compte Inverse aux résultats de demi-finale. Si l’égalité n’est pas rompue, les athlètes seront classés selon leurs résultats de Qualification. Les athlètes à égalité retournent au poste 3 où chacun tire un doublé régulier. Si l’égalité n’est pas rompue au premier doublé, ils tirent un doublé inversé à ce poste. Si l’égalité n’est pas rompue ils passent au poste 4 pour tirer un doublé régulier et si l’égalité n’est pas rompue, un doublé inversé. Cette séquence continue au poste 5, puis de retour au poste 3 jusqu’à ce que l’égalité soit rompue. S’en suivent les « Final Medal Match» tout d’abord entre le 4° et le 3° pour l’attribution de la médaille de bronze,  entre le 2° et le 1° pour l’attribution des médailles d’argent et d’or. A l’entame de chaque séquence de tir de « Final Match »  les tireurs en présence débutent sans acquis de points. Ils concourent pour le meilleur résultat sur 16 points. Sont autorisés tous les fusils à canons lisses pouvant tirer au maximum 2 coups et dont le calibre ne dépasse pas 12. Les cartouches seront chargées au maximum de 24 grammes. Le tireur ne peut épauler ou mettre en joue avant l’apparition du plateau. En général, les tireurs utilisent des canons un peu plus courts car les plateaux sont relativement près. De plus les plateaux doivent être cassés entre les jalons délimitant le terrain.

Comme son nom l’indique, cette discipline a pour objectif de simuler des conditions de tirs semblables à celles que l’on trouve à la chasse au petit gibier. Il faut de nombreux lanceurs pour retrouver des trajectoires proches d’une course de lapin, d’un envol de perdreaux, de bécasses, canards ou faisans.

Les postes de tirs sont  établis par un traceur officiel, chacun représentés par un carré de  1 mètre sur  1 mètre ou un cercle de 1 mètre de diamètre. Une zone de sécurité pour la retombée des plombs est imposée devant le lanceur. Les traceurs aiment proposer des parcours qui tiennent compte de la végétation et offrent des difficultés variées.  Tous les angles et  vitesses sont autorisés en tenant compte de la sécurité pour tous (tireurs, arbitres, pulleurs, accompagnants et le public). Une ligne de tir est constituée de 4 ou 5 postes pour un total imposé de 25 clays.

Les lanceurs sont identifiés par des lettres (A, B, C, …) ou par un chiffre (1, 2, 3,…) en partant de la gauche vers la droite. Le grammage des cartouches et le diamètre des plombs sont limités. Le tireur épaule à la vue du plateau et ne peut l’anticiper. Il existe différents types de plateau à savoir, du plus petit au plus grand, le bourdon, le mini, le standard, le rabbit et la battue.

Cette discipline régie au niveau national par la FBTC-BFK et au niveau international par la FITASC été créé pour remplacer le tir au vol (pigeon vivant) qui a disparu de la plupart des pays. Le stand de tir aux hélices doit se situer sur un terrain plat. L’aire de tir doit être délimitée par une barrière rigide de 0,60m à 0,80m de hauteur au maximum, dont le treillage sera suffisamment serré pour ne jamais laisser le passage d’un témoin. Le pas de tir sera clairement délimité. Situé dans l’axe de l’installation à vingt-quatre mètres du lanceur central, c’est un rectangle de un mètre de large sur sept mètres de long au minimum et gradué tous les mètres (gradué de 25 à 30 mètres). Les lanceurs pourront être commandés manuellement, par un système semi-automatique (télécommande) ou automatique (sono pull). Le directeur de tir réglera la vitesse des machines avant le début du concours. Cette vitesse ne devra jamais être changée avant la fin d’une épreuve ou tout au moins avant la fin d’un “tour” complet, à condition d’avoir prévenu les participants.